De la République territoriale paysanne aux métropoles : les politiques d’aménagement du territoire n’appréhendent pas la diversité et l’inégalité des dynamiques territoriales
Abstract
De la République territoriale paysanne aux métropoles : les politiques d'aménagement du territoire n'appréhendent pas la diversité et l'inégalité des dynamiques territoriales Le colloque « Nouvelles régions : la grande transformation » aborde, quelques mois après le redécoupage régional, les questions centrales que se posent tous les acteurs : que ce soit l'intérêt d'avoir de grandes régions par la taille, leur rôle, qu'elle efficacité attendue des futures politiques publiques, pour ne citer que ces sujets. Le thème du colloque doit être situé dans la longue et lente évolution institutionnelle d'une part, des relations entre l'Etat et l'espace local et, d'autre part, des évolutions politiques d'aménagement du territoire depuis le lendemain de la seconde guerre mondiale. Que ce soit en 1789, en 1956 lors du découpage des régions ou lors du vote de la loi de 1972, les débats ont abordés deux thèmes majeurs : comment disposer, à l'échelle locale, d'un poids économique suffisant pour pouvoir agir sur les dynamiques démographiques et économiques et comment disposer d'édiles compétentes pour définir des stratégies de territoire ? Depuis les lois de décentralisation de 1982, quelle que soit l'orientation politique des gou-vernements, toutes les lois d'aménagement du territoire en France poursuivent une triple finalité : réconcilier le citoyen avec la politique, réduire les inégalités sociales et spatiales et améliorer l'efficacité des politiques publiques. La réforme régionale souhaitée par E. Balladur 1 et J.P. Raffarin a été réalisée par F.